Publié le 6 octobre 2021

La rénovation des logements est citée, dans toutes les actualités climatiques et environnementales comme une action ultra-prioritaire et ultra-performante pour réduire les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Le secteur résidentiel, et du bâtiment plus largement, représente 44 % des consommations d’énergie en France. Les copropriétés, pour la plupart anciennes et construites avant les premières réglementations thermiques sont particulièrement concernées.

Pourquoi enclencher une rénovation globale performante ?

Une rénovation globale performante de votre copropriété présente bien des avantages :

  • Améliorer le confort et le cadre de vie
  • Valoriser le patrimoine (architectural et financier)
  • Réduire l’empreinte environnementale

Les étapes clés à suivre pour mener à bien le projet de rénovation de votre copropriété :

1 – Pour démarrer, un bilan de la copropriété avec un conseiller énergie FAIRE de l’Agence du Climat.

Le démarrage du projet consiste à réaliser un Bilan Initial de Copropriété (BIC). Il permet au Conseil Syndical de faire un premier état des lieux de sa copropriété : consommations, équipements, finances, etc. Ce bilan est le point de départ qui permet aux copropriétaires de discuter sur une base commune et c’est une étape incontournable car le BIC sert aussi à rédiger le cahier des charges pour l’audit.

2– Pour évaluer les travaux, un audit énergétique du bâtiment

L’audit évalue l’état de l’existant et les travaux à envisager. Un audit complet constitue un véritable outil pour la suite du projet et mérite un investissement à la hauteur de son utilité. Le conseiller énergie dispose de modèles permettant de rédiger un cahier des charges complet et pertinent à la copropriété concernée. Cela permet ensuite de comparer les offres des auditeurs et de comprendre les éventuelles variations de prestations et de prix. Les auditeurs ont besoin de 4 à 10 mois en moyenne pour réaliser l’étude et la restituer au Conseil Syndical. Le conseiller énergie préconise de faire un résumé de l’audit, c’est-à-dire les points forts et faibles du bâtiment, les travaux indispensables et les points de vigilance, à destination de l’ensemble des copropriétaires.

3 – Pour concevoir le bouquet de travaux de la copropriété, un maître d’œuvre

Suite à la rédaction d’un cahier des charges conception pour expliquer au maître d’œuvre ce qui est attendu : gain énergétique, bouquet de travaux, contraintes de coûts, etc., le Conseil Syndical rencontre les différents maîtres d’œuvre pour comprendre plus précisément leur proposition et discuter d’un éventuel contrat. Le conseiller énergie assiste le Conseil Syndical pour une meilleure compréhension des aspects techniques et pour une aide à la décision. Cela permet aussi au Conseil Syndical d’être plus confiant face aux professionnels et de monter en compétence sur leur projet. À la suite de cette étape de conception, le maître d’œuvre propose des devis de plusieurs entreprises. Le projet complet et chiffré, y compris sur les aides financières, peut-être présenté en assemblée générale et voté par les copropriétaires.

Cette assemblée générale est l’étape la plus importante de tout le processus de rénovation : elle doit être une formalité et non un lieu de débat. Pour y parvenir, tous les copropriétaires doivent avoir pris connaissance du projet avant la réunion. Le conseiller énergie recommande au Conseil Syndical et au maître d’œuvre d’organiser une ou plusieurs réunions pré-Assemblée Générale si nécessaire.

4 – Les travaux de rénovation énergétique de la copropriété

Lorsque les travaux sont votés, le conseiller énergie répond aux questions de dernière minute sur les aides qui sont à demander avant la réalisation des travaux, les prêts, les droits et devoirs, etc. Lorsque les travaux sont terminés, le suivi de le conseiller énergie se poursuit pour évaluer les impacts et le grain énergétique. Celui se constate très souvent dès l’hiver suivant les travaux.